dimanche 7 avril 2013

Entrailles, source et pulsations

 
 

"Je suis venu pour que le monde aie la vie, et la vie en abondance" Ev selon St Jean 10, 10
                   Croix réalisée en 2008, papier maché

                                          

dimanche 31 mars 2013

Pâques : Il est Ressuscité pour que nous ressuscitions, dès aujourd'hui!

installation fontaine (au centre), plongeur


 
"L'Eternel est mon Berger, je ne manquerai de rien. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal (...)" psaume 23 (22)

lundi 4 mars 2013

Enfiler des perles...




                     Ce collier a été présenté en extraits au Temple protestant et à la Collégiale de Poissy

"Voici, oh qu'il est bon qu'il est doux pour des frères de vivre ensemble" (psaume 133, traduction Segond)



"Les textes que nous allons voir nous décrivent ce qui s'est passé parfois quand une ou plusieurs personnes, plongées dans l'étude de la Torah, des Prophètes et des Hagiographes, arrivent à percevoir le sens profond de l'Ecriture, de la Parole une du Dieu un. A ce moment là un feu descend, qui n'est pas seulement perçu par ceux qui étudient l'Ecriture, mais par d'autres personnes qui sont à leur proximité. Tout se passe alors comme si la théophanie du Sinaï redevenait actuelle pour ceux qui s'ouvrent au sens de la Parole de Dieu, ou qui ouvrent le sens de cette Parole, ce qui revient au même.
Le récit le plus ancien, par lequel nous commencerons, est rapport par le Talmud Yerushalmi Hagigah. Les maîtres qui provoquent la descente du feu sont Rabbi Yehoshua et Rabbi Eliezer. Elisha ben Abuyah qui raconte l'histoire, est connu pour avoir été un grand maître avant de sombrer dans l'hérésie (Babli Hagigah 14 b, 15 a-b). La fête donnée par Abuyah, père de Elisha, a eu lieu à Jérusalem, avant la destruction du Temple, peut-être vers l'année 60. Nous ne sommes donc pas loin, dans le temps et dans l'espace, de la Pentecôte lucanienne.

Talmud Yerushalmi Hagigah II, 1, 77 b
Mon père Abuyah était un des grands personnages de Jérusalem. Au jour de ma circoncision, il invita au festin tous les grands personnages de la ville, les installa dans une maison et en établit une autre à part pour R. Eliezer et R. Yehoshua. Lorsque les invités eurent fini de manger et de boire, ils se mirent à battre des mains et à danser. R. Eliezer dit à R. Yehoshua : " Pendant que ceux-ci passent leur temps à leur façon, occupons nous à notre manière. " Ils se mirent donc à étudier les paroles de la Torah, passant de la Torah aux prophètes et des prophètes aux Hagiographies. Un feu descendit du ciel et les entoura. Alors mon père Abuyah leur dit : " Mes maîtres êtes-vous venus pour mettre le feu à la maison ? " Ils répondirent : " Dieu nous en garde ". Mais nous étions assis et nous faisions un collier (HOREIM et non HOERIM comme l'édition imprimée du Talmud l'écrit par erreur) avec les paroles de la Torah. Nous passions de la Torah aux Prophètes, et des prophètes aux Hagiographes, et voici que ces paroles sont devenues joyeuses comme elles l'étaient quand elles furent données au Sinaï et le feu s'est mis à les lécher comme il les léchait au Sinaï. Et en effet quand ces paroles furent, la première fois données au Sinaï, elles furent données dans le feu, comme il est dit : " La montagne était embrasée dans le feu jusqu'au cœur du ciel " (Dt 4, 11). Alors mon père Abuyah leur dit : " Mes Maîtres, puisque telle est la force de la Torah, si ce fils reste en vie, je le consacrerai à l'étude de la Torah. "

Une expérience analogue, mais datant du début du 2è siècle, nous est rapportée à propos de Ben Azzaï, disciple de R. Aqiba, dans le Midrash Vayiqra Rabbah (Par. 16, 4, Margoliut p. 354) et dans le Midrash Shir Ha-Shirim Rabbah. Nous prenons la version de ce dernier Midrash, qui a l'avantage d'ajouter des compléments au récit du premier.

Shir Ha-Shirim Rabbah (Sur Cantique des Cantiques 1, 10) 11 c Cantique 1, 10 : " Ton cou parmi les colliers "
Alors qu'ils faisaient un collier avec les paroles de la Torah passant des paroles de la Torah aux Prophètes, et des Prophètes aux Hagiographes, voici qu'un feu s'alluma autour d'eux et que les paroles étaient joyeuses comme elles l'étaient quand elles furent données au Sinaï et en effet elles furent données au Sinaï dans le feu, comme il est dit : " La montagne était embrassée dans le feu jusqu'au cœur du ciel. " (Dt 4, 11)
Le Midrash continue en citant Vayiqru Rabbah :
Ben Azzaï était assis et expliquait l'Ecriture et le feu était autour de lui. On alla prévenir Rabbi Aqiba et on lui dit ce qui se passait. R. Aqiba alla chez Ben Azzaï et lui dit : " J'ai entendu dire que tu expliquais l'Ecriture et qu'un feu brûlait autour de toi. " Ben Azzaï lui répondit : " oui ". R. Aqiba lui demanda alors : " Peut-être avais-tu une vision mystique ? " Ben Azzaï lui répondit : " Non ". J'étais assis et je faisais un collier avec les paroles de la Torah, passant de la Torah aux Prophètes, et des Prophètes aux Hagiographes, et les paroles étaient joyeuses et délectables comme elles l'étaient quand elles furent données, la première fois, au Sinaï. Et en effet elles furent, la première fois, données au Sinaï dans le feu, comme il est dit : … (Dt 4, 11)

Le Midrash continue et nous transmet des traditions plus tardive sur le même sujet :

Rabbi Abbahu (début du 4è siècle) était assis et expliquait l'Ecriture et voici qu'un feu s'alluma autour de lui. Il se demanda : " Est-ce que je fais un collier avec les paroles de la Torah de manière incorrecte ? " En effet Rabbi Levi (fin du 3è siècle) a dit : " Il y a des gens qui savent faire un collier mais qui ne savent pas percer correctement les perles et il y en a qui savent percer les perles mais qui ne savent pas les assembler en un collier. Moi, je sais à la fois assembler et percer. "

هَلِّلويا Alleluia הַלְלוּ-יָה


  




הַלְלוּ-יָהּ:הַלְלוּ-אֵל בְּקָדְשׁוֹ; הַלְלוּהוּ, בִּרְקִיעַ עֻזּוֹ. ב הַלְלוּהוּ בִגְבוּרֹתָיו; הַלְלוּהוּ, כְּרֹב גֻּדְלוֹ. ג הַלְלוּהוּ, בְּתֵקַע שׁוֹפָר; הַלְלוּהוּ, בְּנֵבֶל וְכִנּוֹר. ד הַלְלוּהוּ, בְּתֹף וּמָחוֹל; הַלְלוּהוּ, בְּמִנִּים וְעֻגָב. ה הַלְלוּהוּ בְצִלְצְלֵי-שָׁמַע; הַלְלוּהוּ, בְּצִלְצְלֵי תְרוּעָה. ו כֹּל הַנְּשָׁמָה, תְּהַלֵּל יָהּ: הַלְלוּ-יָהּ.


1 هَلِّلويا! سَبِّحوا اللهَ في قُدسِه سَبِّحوه في جَلَدِ عِزَّيه 2 سَبَحوه لأَجْل مَآثِرِه سَبِّحوه لآجْلَ وَفرَةِ عَظَمَتِه. 3 سَبَحوه بِصوتِ البوق سَبِّحوه بِالعود ِوالكِنَّارة 4 سَبّحوه بِالدُّفِّ والرَّقْص سَبِّحوه بِالأَوتارِ والمِزْمار 5 سَبِّحوه بِصُنوج الرَّنين سَبِّحوه بِصُنوجِ الهُتاف 6 كُلّ نَسَمَةٍ فلتسًبِّحِ الرَّبَّ. هَلِّلويا!   traduction jésuite (Dar al-Mashriq: Beyrouth-2000).
  

"Alléluia! Louez Dieu en son sanctuaire, louez-le dans le firmament, siège de sa force. 
Louez-le pour sa puissance, louez-le pour son immense grandeur.
Louez-le aux sons stridents du Chofar, louez-le avec le luth et la harpe. 
Louez-le avec le tambourin et les instruments de danse, louez-le avec les instruments à cordes et la flûte. 
Louez-le avec les cymbales sonores, louez-le avec les cymbales retentissantes. 
Que tout ce qui respire loue le Seigneur! Alléluia!"   (psaume 150)





A tes portes Yerushalaïm



"Quelle joie quand on m'a dit : "Nous irons à la Maison du Seigneur!Maintenant notre marche prend fin devant des portes, Jérusalem! Jérusalem, te voici dans tes murs : ville où tout ensemble ne fait qu'un!" (psaume 122, traduction AELF)

"Je demande..."




"Je demande à l'Eternel une chose que je désire ardemment
Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Eternel
Pour contempler la magnificence de l'Eternel
Et pour admirer son Temple"
(psaume 27, traduction Segond)

"Mon âme, bénis l'Eternel et n'oublie aucun de ses bienfaits!"


... "Mais l'amour du Seigneur sur ceux qui le craignent est de toujours à toujours, et sa justice pour les enfants de leurs enfants"... (psaume 103, traduction Segond) 

"... Que votre coeur vive à toujours!"




Inspiré du psaume 22
"Car il n'a ni mépris ni dédain pour les peine du misérable
Et il ne lui cache point sa face
Mais il écoute quand il crie à lui (...)
Les malheureux mangeront et se rassasieront
Ceux qui cherchent l'Eternel le célèbreront
Que votre coeur vive à toujours!" (psaume 22, traduction Segond)
       

lundi 21 janvier 2013

"Psaumes, Une Oeuvre en chemin", à Poissy du 19 au 27 janvier 2013














 
Ps 22 (23) : "L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien"