Affichage des articles dont le libellé est techniques mixtes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est techniques mixtes. Afficher tous les articles

samedi 4 décembre 2010

De fil en lueurs 2



















































                                         Miséricorde:
                                         misère - i- corde de sauvetage
                                         Nous sommes sauvés!








































jeudi 13 mai 2010

Ascenseur quotidien











de bas en haut, en bas,
tomber, se relever
descendre, monter, et descendre
marcher...encore
abîme
...du poids des êtres et de la matière!
insoutenable légèreté de la pesanteur!
Pulsation et Secret!
..."le jour au jour en livre le récit,
et la nuit à la nuit transmet la connaissance" (inspiré du psaume 19)



Etude à la balance

où est le point d'équilibre?



















où est le point d'équilibre?





la loi de la pesanteur nous ouvre t elle un monde nouveau?

dimanche 7 mars 2010

Sacré, profane, du bon usage de la lunette


des enfants face au tableau du sacre de l'impératrice par Napoléon... ou lui tournant résolument le dos...
où commence l'un, ou finit l'autre? le jeu est il possible? un regard à renouveler?

Galerie des glaces, ou l'illusion des chevaux pour la victoire

" Ils ont des oreilles mais n'entendent pas"...



" Miroir, ô mon miroir"


Mirage des absolutismes


Glaciation de la beauté, désenchantement de la Galerie



samedi 5 décembre 2009

dimanche 8 novembre 2009

Etudes pour le Chant des Chants

"Tressez moi une couronne"...











"Je suis à mon bien-aimé et vers moi se porte son désir"...













"Que te pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince! la courbe de tes flancs est un collier, oeuvre des mains d'un artiste"...












"Où est parti ton bien aimé, ô la plus belle des femmes? Où s'est tourné ton bien-aimé que nous le cherchions avec toi?"














"Mon bien-aimé est descendu en son jardin aux parterres embaumés".













"Pose moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras, car l'amour est fort comme la Mort, la passion inflexible comme le Shéol".













"Tandis que le roi est en son enclos, mon nard livre son parfum"












"Je dors mais mon coeur veille"


 







"Les grandes eaux ne pourront éteindre l'Amour".





















































jeudi 9 juillet 2009

Dessine moi un mouton
De l'enfant à l'Enfant
Rien ne se perd, tout se....
Chemins...


Heureux le coeur pauvre...

Développement durable

Grand Silence





Développement durable



Développement durable, Le bal de l'obéissance : 14 juillet (inspiré de Madeleine Delbrêl)
Nous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé. »

C'est le 14 juillet. Tout le monde va danser.
Partout, depuis des mois, des années, le monde danse.
Plus on y meurt, plus on y danse.
Vagues de guerres, vagues de bal.

II y a vraiment beaucoup de bruit.
Les gens sérieux sont couchés.
Les religieux récitent les matines de saint Henri, roi.
Et moi je pense A l'autre roi, Au roi David qui dansait devant l'Arche.
Car s'il y a beaucoup de saintes gens qui n'aiment pas danser,
Il y a beaucoup de saints qui ont eu besoin de danser,
Tant ils étaient heureux de vivre : Sainte Thérèse avec ses castagnettes, Saint Jean de la Croix avec un Enfant Jésus dans les bras, Et saint François, devant le pape.
Si nous étions contents de vous, Seigneur,
Nous ne pourrions pas résister
A ce besoin de danser qui déferle sur le monde,
Et nous arriverions à deviner
Quelle danse il vous plaît de nous faire danser
En épousant les pas de votre Providence.
Car je pense que vous en avez peut-être assez
Des gens qui, toujours, parlent de vous servir avec des airs de Capitaines,
De vous connaître avec des airs de professeurs,
De vous atteindre avec des règles de sport.
De vous aimer comme on s'aime dans un vieux ménage.
Un jour où vous aviez un peu envie d'autre chose, Vous avez inventé saint François,
Et vous en avez fait votre jongleur.
A nous de nous laisser inventer
Pour être des gens joyeux qui dansent leur vie avec vous.
Pour être un bon danseur, avec vous comme ailleurs, il ne faut
Pas savoir où cela mène.
Il faut suivre, Être allègre, Être léger, Et surtout ne pas être raide.
Il ne faut pas vous demander d'explications Sur les pas qu'il vous plaît de faire.
Il faut être comme un prolongement, Agile et vivant de vous, Et recevoir par vous la transmission du rythme de l'orchestre.
Il ne faut pas vouloir à tout prix avancer,
Mais accepter de tourner, d'aller de côté.
Il faut savoir s'arrêter et glisser au lieu de marcher.
Et cela ne serait que des pas imbéciles
Si la musique n'en faisait une harmonie.
Mais nous oublions la musique de votre esprit,
Et nous faisons de notre vie un exercice de gymnastique ;
Nous oublions que, dans vos bras, elle se danse,
Que votre Sainte Volonté
Est d'une inconcevable fantaisie,
Et qu'il n'est de monotonie et d'ennui
Que pour les vieilles âmes
Qui font tapisserie
Dans le bal joyeux de votre amour.

Seigneur, venez nous inviter.
Nous sommes prêts à vous danser cette course à faire,
Ces comptes, le dîner à préparer,
cette veillée où l'on aura Sommeil.
Nous sommes prêts à vous danser la danse du travail,
Celle de la chaleur, plus tard celle du froid.
Si certains airs sont souvent en mineur, nous ne vous dirons pas Qu'ils sont tristes ;
Si d'autres nous essoufflent un peu, nous ne vous dirons pas Qu'ils sont époumonants.
Et si des gens nous bousculent, nous le prendrons en riant, Sachant bien que cela arrive toujours en dansant.

Seigneur, enseignez-nous la place
Que, dans ce roman éternel Amorcé entre vous et nous,
Tient le bal singulier de notre obéissance.
Révélez-nous le grand orchestre de vos desseins,
Où ce que vous permettez Jette des notes étranges
Dans la sérénité de ce que vous voulez.
Apprenez-nous à revêtir chaque jour Notre condition humaine
Comme une robe de bal, qui nous fera aimer de vous
Tous ses détails comme d'indispensables bijoux.
Faites-nous vivre notre vie,
Non comme un jeu d'échecs où tout est calculé,
Non comme un match où tout est difficile, Non comme un théorème qui nous casse la tête,
Mais comme une fête sans fin où votre rencontre se renouvelle,
Comme un bal, Comme une danse,
Entre les bras de votre grâce, Dans la musique universelle de l'amour.
Seigneur, venez nous inviter.

Extrait de Nous autres, gens des rues, Madeleine DELBREL, 1966, 1995 pour la réédition dans lacollection Livre de vie, Le Seuil, Paris, p.81




Famille